notre avenir de gueux

Honnêtement,              quand nous analysons sérieusement, nous ne pouvons que constater que nous avons confié notre avenir à des tocards.
Regardons les actions du gouvernement. Nous pouvons les classer en deux catégories : les mesures d’accompagnement et les mesures d’initiatives.
L’état est magnifique pour emmerder ceux qui agissent. Ils savent ajouter leur grain de sel, imposer une multitude de normes qui se contredisent entre elles, empêcher des spécialistes de pratiquer leur art en s’érigeant en super spécialistes, s’intercaler dans un système qui fonctionne pour s’en attribuer le mérite. Combien de potes ont été placés dans les entreprises d'état ?
 
Alors quand c’est à ces magnifiques personnalités d’agir, cela tourne systématiquement au fiasco :
- Le système de santé qui est déplumé. Les lits sont supprimés. Les services fermés. Les hôpitaux clos.
- Les masques non renouvelés, d’ailleurs pas utiles, voire dangereux si pas mis correctement.
- Les masques interdits (des policiers ont été sanctionnés).
- Les produits utilisés depuis plus de 70 ans, pas chers, en vente libre, deviennent subitement mortels et sont interdits.
- Un produit acheté très cher (remdesivir), 2 jours avant d’être officiellement déclaré inefficace.
- Le confinement raté.
- L’attestation infantilisante.
- Les magasins non essentiels fermés.
- Le déconfinement mal géré (par l’actuel premier ministre).
- Le reconfinement plus timide (à quoi sert-il alors ?). L’accès aux forets est pourtant interdit.
- L’attestation encore plus débile.
- Le redéconfinement encore plus hésitant.
- Le demi-confinement nocturne.
- La commande des vaccins confiée à la commission européenne (2 mois de retard et en nombre insuffisant).
- L’incapacité à mettre sur pied une campagne de vaccination (alors que toutes les autres années cela se fait facilement pour la grippe).
- L’exemption de responsabilité des fabricants de vaccin.
- Les vaccins retirés aux médecins pour être donnés aux pharmaciens.
- Les contrats d’achat des vaccins complètement opaques.
- Aucune enquête lancée sur les raisons suspectes d’achat du remdésivir.
- Les cliniques ne sont toujours pas sollicitées massivement pour soutenir les hôpitaux.
- Les transferts de malades rendus plus contraignants par TGV car personne ne sait démonter les sièges.
- Les laboratoires vétérinaires ne sont toujours pas dans la boucle pour analyser les tests,
- Le confinement parisien se transforme en une incitation à aller dehors car c’est plus sur dehors, mais cela devient dangereux dès 19 H et il faut payer une amende si l’on est dehors.
- L’attestation devient un délire de fonctionnaire énarque. Notre « rantanplan précis » excelle.
- etc, etc, etc, etc, etc, .....
 
A noter que toute l’action du gouvernement s’articule autour d’un seul objectif ; réduire le nombre de morts en réanimation.
Or ces morts là sont le résultat de l’échec de toutes les autres mesures précédentes. Se concentrer sur l'effet final est idiot.
Si l’état avait seulement cherché à combattre la maladie, efficacement à tous les stades de son évolution, elle n’aurait pas progressé autant.
Tester, tracer, isoler, traiter précocement. Quels sont les moyens mis pour réussir cela ?
Nous pouvons faire un parallèle avec le nombre excessif de locataires dans les prisons. L’état veut faire libérer les délinquants de prison pour diminuer le taux d’occupation. L’état ne cherche pas à protéger le peuple en empêchant ces criminels de nuire, donc d’agir.
 
Allez encore un peu, on peut encore subir un peu plus. Et puis ce n’est pas à moi de prendre l’initiative, qu’un autre le fasse. Il y a tellement de bonnes raisons de rester confortablement vautré dans le canapé à biberonner BFM télé. Les pleutres trouveront toujours une excuse. C'est tellement plus viril de se bouger pour fêter un résultat de foot que de s’occuper de l'avenir du pays.
C’est cela que nous sommes ?
C’est nous les descendants des révolutionnaires ?
C’est nous les héritiers de la nation des droits de l’homme ?
C’est nous les français ?
 
Alors, sommes-nous obligés de continuer à subir leur incurie ?
Sommes-nous obligé d’avaler leurs sornettes ?

Sommes-nous trop cons pour réfléchir ou trop fainéant ?
Sommes-nous à ce point inertes et dévitalisés ?
Sommes-nous des moutons tout juste bon à brouter de l’herbe et se faire pousser à l’abattoir ?
C’est quand qu’elle tombe, cette fameuse goutte qui fait déborder le vase ?
C’est quand que le ballon de la colère, gonflé à l’incompétence criminelle de nos dirigeants, éclate ?