le redéconfinement

Le 24/11, le président macron a annoncé les différentes phases du redéconfinement. Les hôteliers et restaurateurs, derniers du classement, sont mécontents et réclament des assouplissements.

Nos dirigeants nous flagellent, nous fouettent. Nous quémandons des lanières moins agressives et demandons un autre angle de frappe.

Non mais allo quoi.

Remettons les choses dans l’ordre et à leur place.
Si nous sommes confinés c’est parce que nous n’avons plus assez de places dans les hôpitaux et ça c’est parce que les gouvernements successifs en ont réduit le nombre.

Un virus circule. Il faut arrêter sa circulation. Pour cela il faut savoir qui est infecté et surtout si la personne infectée est contagieuse. Les tests actuels et d’autres prises de mesures permettent de cerner à peu près la gravité de l’infection, mais le seuil de contaminabilité n’est pas encore défini.
Avec les tests, les malades qui s’ignorent vont pouvoir être soignés précocement et ainsi augmenter considérablement leur chance de guérison. Beaucoup de patients n’iront pas vers les stades plus graves de la maladie et ainsi libéreront des places sous les respirateurs.
Augmentons les tests à lecture différée de 20 mn et ne coûtant que 2 €. Testons massivement.

Il n’y a pas assez de places dans les services de réanimation ? Augmentons le nombre de places au lieu de fermer des hôpitaux, des services et des postes « non rentables ». Parce que dans des cas comme maintenant ils sont plus que rentables.

Les malades atteints doivent s’isoler. On peut s’isoler du froid tout en étant dans le froid. S’isoler ne veut pas dire se bannir. Il y a plusieurs solutions en fonction des capacités des gens à exécuter correctement les consignes de sécurité sanitaire.
Si la personne l’est, elle peut continuer à sortir de son domicile, à aller travailler (si le travail est compatible), à fréquenter le reste de la population, à voyager, ... Le gouvernement l’a bien demandé au personnel soignant et à certains routiers.
Si la personne ne l’est pas, il faut la confiner et la surveiller. Ce traitement demande un effort ou un sacrifice personnel de deux semaines, ce qui n’est pas excessivement douloureux par rapport à ce que nous avons déjà subit collectivement.
En fonction des cas, on peut moduler entre ces deux solutions. C’est une décision du domaine médical.

C’est crucial de s’occuper des malades et particulièrement des contagieux. C’est intrusif, brutal, mais c’est le plus efficace. Les gens ne sont pas prêts à accepter cela ? Mais ils sont cons les gens :
Ils acceptent que le gouvernement nous punisse tous parce qu’il a dépiauté notre système de santé.
Ils acceptent que nous soyons tous confinés alors que moins de 1 % sont malades.
Ils acceptent que des malades viennent d’autres pays, circulent en France alors que nous ne pouvons pas bouger de chez nous.
Ils acceptent que le gouvernement décide de ce que nous pouvons acheter.
Ils acceptent que les supermarchés des grands groupes continuent d’être ouvert alors que les petits commerces sont fermés.
Ils acceptent de travailler à 50 pendant 7 heures alors qu’une promenade à l’air libre à 11 pendant plus d’une heure est interdite.
Ils acceptent de manger à 60 dans des cantines alors que manger à 20 au restaurant est interdit.
Ils acceptent d’être serrés dans les transports en commun alors qu’être espacé au théâtre ou au cinéma est interdit.
Ils acceptent de rester chez eux alors que les trafiquants de drogue continuent leur business.
Ils acceptent de pousser à la banqueroute tout un pan de notre économie et de vider les caisses de l’état à coups de compensations. Qui va se retrouver renforcé de toute cette dette supplémentaire ?
Ils acceptent que certains patrons profitent de ces circonstances exceptionnelles et des lois exceptionnelles pour dégraisser leurs personnels, fermer des usines, délocaliser, baisser les rémunérations.

Mais d’après les médias, qui appartiennent aux riches, des sondages, dont les instituts appartiennent aux riches, macron est majoritairement bien apprécié par les français.

Vraiment ? Vous aimez qu’on se foute de votre gueule ?

Apparemment oui, puisque vous acceptez.